Mathieu COUTURIER
Une présentation en quelques phrases
Je m’appelle Mathieu Couturier, j’ai 32 ans, et je suis en couple avec Camille.
Après un apprentissage de plâtrier-peintre, j’ai repris des études en HES (droit économique) dans un premier temps, et à l’Université (faculté de droit) dans un second temps.
Actuellement, je suis juriste et effectue mon stage d’avocat dans une étude de Monthey dans l’optique de passer l’examen du barreau début 2026.
Tes hobbies?
Depuis tout petit, je suis un fan de sport en général, en particulier de foot, de basket ou encore de ski. Je suis également passionné par la lecture et les voyages.
Tes associations de cœur et ton engagement pour elles ?
Mon enfance et mon adolescence ont été marquées par le foot. En effet, j’ai joué au FC Monthey pendant plus de dix ans, passant par l’école de foot et arrivant jusqu’en junior Ainter (moins de 21 ans).
Plus tard, je me suis engagé, de l’autre côté du terrain, au comité du BBC Monthey-Chablais, puis j’ai rejoint en parallèle l’équipe des apéros folkloriques de Monthey.
Ces dernières années, j’ai malheureusement dû réduire mes engagements associatifs afin de me consacrer pleinement à mes activités politiques et professionnelles.
Néanmoins, je m’engage comme bénévole lors de manifestations ponctuelles, comme récemment pour le Festival des musiques du Bas-Valais ou encore pour la Bourgeoisie de Monthey.
Depuis 2024, je suis par ailleurs au comité des jeunes du Barreau et du Notariat Valaisans et m’occupe, en particulier, du programme des cours
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la politique ?
De manière générale, je suis passionné par la politique. Les discussions autour de la société d’aujourd’hui et de demain m’intéressent et me poussent à me forger ma propre opinion ; c’est quelque chose qui m’anime et sur lequel il est difficile de mettre des mots.
Plus précisément, j’aime notre pays, notre canton et nos institutions, ce qui m’amène à vouloir apporter humblement ma pierre à l’édifice. Aussi, je souhaite pleinement participer à notre démocratie si fascinante, en tentant de rechercher le meilleur compromis pour le bien-être des individus.
Pourquoi veux-tu t’engager pour ta région?
Mon engagement pour ma région repose sur deux raisons majeures. La première, objective, découle de mon expérience politique et associative : j’ai constaté avec regret que le Chablais reste trop souvent sous-estimé par nos autorités cantonales, malgré le fait qu’il soit le poumon économique de notre canton. La seconde, plus personnelle, est guidée par un profond désir de mettre mon temps et mon énergie au service de la collectivité, et ce dans l’intérêt des individus.
Présente-nous ton parcours politique
Tout d’abord, j’ai rejoint le comité du Parlement des jeunes valaisans ; association sans étiquette politique qui promeut la chose publique chez les jeunes.
Je me suis ensuite engagé chez les jeunes PLR au niveau chablaisien, valaisan et suisse. Ce furent de formidables années qui m’ont permis d’appréhender le fonctionnement d’un parti politique et du système politique suisse. J’ai également été candidat au Conseil national sur la liste des jeunes du PLR Valais en 2019.
Entre 2019-2021, j’ai eu la chance d’épauler modestement Philippe Nantermod dans ses tâches à Berne avec mes compères André Vernay et Pierre Loretan.
Puis, en 2020, j’ai été élu au Conseil général de Monthey, et en 2021 au Grand Conseil valaisan, d’abord comme député-suppléant, et depuis juin 2024 comme député.
Parallèlement à ces engagements, je préside la section du PLR Monthey-Choëx depuis quatre ans.
Quels sont les thèmes qui te tiennent à cœur ?
Simplification de l’administration pour un État plus efficace et transparent : assouplir les tracasseries administratives, réduire les délais de décision des autorités, publier les décisions juridiques du Conseil d’État, instaurer des cours spécifiques aux domaines du droit dans les tribunaux de districts, créer un juge conciliateur par district, numériser la justice (actes authentiques, procédures cantonales) et développer des services étatiques numériques.
Renforcement de l’éducation et de la formation : réussir la transition numérique, assurer l’apprentissage des branches essentielles dans les écoles (français, math, langues, sciences), renforcer le bilinguisme dans les écoles, améliorer la collaboration entre école public-privé et inciter employeurs/employés aux formations continues.
Optimisation de la mobilité : améliorer les réseaux de transport en plaine, en périphérie et sur le lac, en intégrant tous les modes de transport (rail, route, liaisons lacustres et câblées).
Comment vois-tu le Chablais dans 5-10 ans ?
Je vois le Chablais comme une région ambitieuse et fière, qui regarde Sion droit dans les yeux. Une région qui aura considérablement amélioré ses infrastructures de mobilité, tout en poursuivant son essor économique, notamment industriel et touristique, mais aussi en le diversifiant vers d’autres secteurs d’activités.